Les frères Karamazov, état d'esprit du scepticisme russe.
Bonjour mes amis, cette critique vous est proposé par Lennie, qui se joint à moi pour donner plus de contenu à ce blogue! Je tarde un peu à poster des news en ce moment, je traverse une période active de ma vie universitaire! Ne me lancez pas de pierre! L'avis sur l'attrape-coeurs de Sallinger est presque terminé, et sera disponible d'ici la fin du week-end je l'espère! En attendant, bonne lecture à vous!
Ah! Dostoïevski!
Ah! Les frères Karamazov!
Quelle oeuvre! Quelle magnifique oeuvre! Vous avez tous déjà connu cette sensation de frustration lorsqu'un livre est fini, n'est ce pas? Je n'y ai pas échappé... Pourquoi? L'auteur parvient à nous faire entrer dans son univers, qui est si particulier, si profond, si attachant; s'arrange pour qu'on ressente intuitivement les tourments de ses protagonistes, leurs impressions... etc...
Karamazov père et fils.
Pour faire simple, disons que: l'histoire s'articule autours de la famille Karamazov, composé du père de famille, Fiodor Pavlovitch Karamazov, être exécrable, odieux, et de surcroît lâche, n'ayant pas élevé ses enfants et donc manqué à son rôle de père. Officiellement, Fiodor a trois fils. ils ont tous leurs caractères attitrés, et les frères Karamazov illustrent une forme entre la proximité que suppose leur situation familiale et leurs divergences qui subsistent malgré tout . De sa première femme, Dmitri Fiodorovitch Karamazov, est naît. C'est quelqu'un d'impulsif, passionné, fougueux et dépensier. Sa seconde femme enfanta Ivan Fiodorovitch Karamazov, solitaire, qui se questionne en permanence sur des questions larges: le monde, la vie, la souffrance et qui finit par s'éloigner des croyances et des superstitions en devenant athée. C'est le personnage rationnel des frères Karamazov. 
S'oppose à Ivan son frère, Alexei Fiodorovich karamazov (dit Aliocha), présenté comme étant le héros de l'histoire. Il est bon, affable, fort estimé et croyant.
On suppose à Fiodor un quatrième fils, illégitime, du nom de Smerdiakov devenu domestique chez les Karamazov. Il est qualifié de lâche, distant envers autrui excepté avec Ivan avec qui il s'entend du moins sur les questions religieuses.
Au début du roman ces frères ce connaissent très peu, et sont tous réunis dans un même village pour divers raisons. Dmitri veut récupérer, de son père, l'héritage qui lui est du, après la mort de sa mère. Il est aussi en conflits avec ce dernier pour une femme (Grouchenka), qu'ils aiment tous les deux. Il semble qu'Ivan soit là car il est épris de la jolie Katerina Ivanovna qui est promise à son frère Dmitri, ce qui crée des tensions entre ces deux protagonistes. Quand à Aliocha, il séjourne au monastère sous la tutelle du strates Zosime. Ainsi l'auteur nous peint de façons précise et concise les relations familiales, amicales et amoureuses qu'on les Karamazov au travers d'un narrateur omniscients qui devient très vite un personnage à part entier ; nous faisant par de ces impressions. Dostoïevski aborde dans cette oeuvre, qui fut qualifié des plus aboutit, des thème tels que l'existence de dieu, la moral et le libre arbitre. Autant de thèmes chère à l'auteur.
Je ne pourrais pas vous dire si cette oeuvre est la plus réussis de l'auteur (je n'ai lu que celle là), mais je pourrais en contrepartie dire qu'elle m'a indéniablement donné envie de lire les autres.
En effet, j'ai découvert un Dostoïevski qui insère dans chacun de ses personnages un tel souffle de vie que cela devient difficile, voir triste d'ouvrir un nouveau livre et de ne as y retrouver notre Aliocha, sa vertu, son sens de la justice...etc...
Le personnage d'Ivan est intéressant car il est à l'origine des passages qui font toute la portée philosophique de l'ouvre, tel que "Le grand inquisiteur".
Je pourrais vous analyser ces passages, mais je conviens que d'autres le ferons avec plus de poigne que moi. C'est pourquoi je me bornerais a expliquer en quoi l'auteur est présent au travers de ces quatre fils. En effet dans chacun de ces fils on constate une part de la personnalité de Dostoïevski. Faisons ça hiérarchiquement, du plus évident au plus rechercher. Dostoïevski, lui-même, se compare a Mitia archétype même du russe de l'époque, ainsi la personnalité visible de l'auteur est celle de Mitia. Je pense qu'Ivan représente tous les doutes que l'auteur a peut avoir sur l'existence de Dieu, et par extension, sur la moral. Il semble qu'Aliocha soit l'idéal qu'il aurait voulut être, puisqu'il nous le présente comme étant le héros. Et de surcroit son nom n'est autre que celui qu'il avait assigné a son fils, mort en bas âge. On peut donc supposer qu'il aurait aimé qu'il soit comme Aliocha (du livre) lui qu'il n'a peu l'être. Et pour finir le plus intéressant, Smerdiakov. Ce personnage énigmatique m'a beaucoup intriguer. Ne serait-il pas la face caché de Dostoïevski?